Comme la majorité du vocabulaire propre à la technologie, aux lieux et aux concepts qui en découlent, le mot Fab Lab vient de l’anglais. Il signifie laboratoire de fabrication collaboratif.
Well well well, et concrètement ..?
Initié par un professeur du MIT dénommé Neil Gershenfeld, le concept de Fab Lab s’inspire de la culture libre des hackeurs. On y partage l’espace, l’équipement et le savoir-faire. C’est un endroit où l’on fabrique des objets, grâce à un matériel de commande numérique en libre-service. Le fruit de votre création sera à l’usage de tous. Les deux principes phares sont : matériel à disposition et circulation des savoir-faire. Les fablabs organisent des ateliers et des formations. Ainsi, les visiteurs deviennent des utilisateurs éclairés des machines telles que l’imprimante 3D ou encore la fraiseuse numérique.
Le premier Fab Lab français s’ouvre à Toulouse en 2009 et s’appelle Artilect. Depuis, on en compte environ 400 dans tout le pays, qui serait devenu le plus riche en Fab Labs, juste derrière les États-Unis.
Mais attention, n’est Fab Lab qui veut ! Pour entrer dans la famille, il faut respecter une charte édictée par le MIT. Chaque aspirant Fab Lab doit s’autoévaluer sur ces quatre critères : l’accessibilité, l’engagement envers la charte, le partage des outils et des processus utilisés, la participation/contribution au réseau mondial de la Fab Academy.
Le Fab Lab promet un lieu de convivialité, d’instruction et d’innovation. Il est souvent répertorié comme tiers-lieu, concept-valise qui regroupe différentes initiatives que le caractère innovant rend difficile à définir ou délimiter.