Anglicisme propre au monde du numérique, crowdfunding signifie financement participatif. Littéralement, le financement par la foule. Ce système s’est épanoui avec la démocratisation d’Internet et des réseaux sociaux. Il permet de récolter des sommes parfois considérables dans le but de monter un projet, qu’il soit professionnel ou personnel : financer le lancement d’une start-up, un voyage de noces, une opération médicale coûteuse, une poussette double, un parti politique, tout ce qui vous plaira.
Le magazine d’actualités scientifiques Epsiloon a fait une campagne de crowdfunding sur Ulule pour sortir son premier numéro en juin 2021. Risquée, la démarche du crowdfunding est devenue très courante dans la presse indépendante. Être financé par des lecteurs acquis ou futurs, c’est la garantie de n’avoir de comptes à rendre qu’à eux. Epsiloon explique à quoi serviront les sous récoltés :
extraits de la page de campagne Ulule du magazine https://fr.ulule.com/epsiloon/
Pari gagné pour la revue, qui a reçu bien plus que prévue et connait désormais un fonctionnement plus stable.
L’usage courant du crowdfundind passe par les plateformes dédiées dont KissKissBanBank et Kickstarter sont les plus connues et utilisées, bien que Ulule et Leetchi (célèbre pour ses cagnottes) soient très populaires en France, ou encore Helloasso, plateforme pensée pour les projets associatifs.
Outils de communication, tirelires magiques ou instruments de solidarité, contrairement aux nombreux magazines qu’elles soutiennent, les plateformes de crowdfunding ne suivent aucune ligne éditoriale. De même que pour les pétitions en ligne, tous les projets sont les bienvenus.
