Hacker vient du verbe anglais to hack, qui signifie détourner un élément de son utilité première. Terme générique à la base, il est culturellement réservé à la sphère de l’informatique : un hacker va détourner des programmes et logiciels informatiques. En français, on utilise aussi les mots bidouilleur ou pirate comme synonymes de hacker.

Les hackers représentent une communauté d’ingénieurs en informatiques ou d’autodidactes, tous prodiges du code. Leur activité, (souvent exercée comme un hobbie), revient à contourner et déjouer les barrières de sécurité déployées par les fabricants et/ou développeurs informatiques. Vue comme un jeu, leur action permet de montrer au site hacké sa vulnérabilité, l’incitant ainsi à renforcer sa sécurité (en l’occurrence, sa cybersécurité). Pratiqué comme ça, le rôle du hacker est plutôt vertueux, contrairement à l’imaginaire commun du pirate du web œuvrant dans l’illégalité. C’est ce que l’on nomme les hackers éthiques.

Mais hacker peut devenir un acte militant, on parle dans ce cas d’hacktivisme. Il s’agit d’utiliser ses compétences en informatique pour faire pression sur des marques, des gouvernements, des institutions, afin de défendre des droits et des libertés. Les plus connus sont les Anonymous.

La communauté des hackers, peu importe leur mouvance, fonctionne avant tout au défi, car hacker reste un jeu de bricoleurs de la tech. Beaucoup participent à des événements appelés des hackathons. Ce sont des moments d’émulation collective mêlant spécialistes de sujets (culture, social, santé, etc…) et hackers qui s’allient pour résoudre des problèmes et imaginer des solutions techniques dans un temps record.

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