Contraction des mots « bot » qui veut dire programme informatique et « chat » qui désigne le fait de converser en ligne, un chatbot est un logiciel de conversation en ligne.

Les chatbots sont partout sur le net. On les trouve sur les pages d’accueil des sites administratifs (ameli, impots.gouv, la caf…) comme des sites marchands. Tout le monde a mis une petite bulle dans le coin de sa page pour proposer son aide en direct à l’internaute. Déployé pour remplacer la figure du vendeur qui accueille à l’entrée du magasin ou du personnel de guichet, le chatbot fait (ou faisait?) preuve d’une conversation bien plus limitée.

>> Lire C’est quoi, un bot ?

Mais qui de mieux placé pour nous répondre qu’un chatbot en personne ?

« Un chatbot est un programme informatique conçu pour simuler une conversation avec un humain dans le but de fournir des informations ou de réaliser des tâches spécifiques. Ils sont souvent utilisés dans les systèmes de messagerie en ligne et les applications de messagerie pour aider les gens à obtenir rapidement des réponses à leurs questions ou pour accomplir des tâches sans avoir à parler à un être humain. Les chatbots peuvent être programmés pour comprendre et répondre à différentes questions, utiliser des informations précédemment fournies par l’utilisateur pour personnaliser leur réponse, et même apprendre de nouvelles informations au fur et à mesure qu’ils interagissent avec des utilisateurs.« 

Cette réponse provient du dernier chatbot, gratuit et libre d’utilisation, dénommé ChatGPT (disponible sur OpenIA). Demandez-lui n’importe quoi, il vous répondra du mieux qu’il peut. La pertinence, la sophistication et la rapidité de ses réponses font paniquer la techno-sphère parano, tandis qu’elles font jubiler les techno-enthousisastes. Là où certains voient la menace d’une intelligence artificielle capable de produire un travail de rédaction digne de communicants ou journalistes, d’autres croient en l’originalité du travail humain et considèrent un super chatbot comme une aide, une assistance possible dans leurs travaux.

Isaac Asimov, auteur visionnaire de science-fiction et père des trois lois de la robotique, disait :

« Quand les robots seront devenus suffisamment intelligents, je pense qu’ils devraient nous remplacer. (…) Je ne crois pas que Homo Sapiens ait un quelconque droit divin d’être au-dessus des autres. Si quelque chose de meilleur que nous existe, qu’on nous remplace ! Mon sentiment est que nous faisons un travail si lamentable pour préserver la Terre et le vivant, que le plus tôt nous serons remplacés, le mieux ce sera pour toute autre forme de vie. » Alors… soyons meilleurs ?

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